Ce que les dirigeants des pays européens ne voulaient pas voir, ce qu’ils niaient quoiqu’ils le sachent et qui est là, maintenant, comme le nez au milieu de la figure européenne, c’est que les peuples ne veulent pas de la logique de cette Europe. Ils ont bonne mine aujourd’hui ceux qui, avec des trémolos dans la voix, nous parlent du beau projet européen de paix et de coopération. Ce n’est pas pour cela qu’elle a été construite mais pour un grand marché du capital, de l’âpre concurrence capitaliste dans la guerre économique mondiale. jourd’hui ceux qui, avec des trémolos dans la voix, nous parlent du beau projet européen de paix et de coopération. Ce n’est pas pour cela qu’elle a été construite mais pour un grand marché du capital, de l’âpre concurrence capitaliste dans la guerre économique mondiale.
Jamais cette Europe n’a été voulue comme une Europe des peuples et du progrès social et les belles paroles d’aujourd’hui ne collent pas avec les faits. Monsieur le président, comme disait Boris Vian, hier encore des dizaines de milliers de manifestants ont exprimé leur exigence de retrait de la loi travail, la votation citoyenne en cours a déjà recueilli des centaines de milliers de signatures, cette loi est rejetée par une large majorité des Français. Monsieur le président, si vous voulez entendre les peuples, commencez par le nôtre, par le vôtre. Ça s’appelle la démocratie.
Extraits de l’édito de Maurice Ulrich dans l’humanité de ce jour
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