Les despotes de la finance s’accordent mal de la volonté des peuples.Ils tremblent…

Les despotes de la finance s’accordent mal de la volonté des peuples.Ils tremblent…

Déferlement de haine, pluie de mensonges déversés avec un aplomb déconcertant, appel au coup d’État contre Alexis Tsipras dans les colonnes d’un prestigieux quotidien du soir… La vague d’hystérie qui s’est emparée des libéraux européens et de leurs gardes-chiourmes médiatiques ne doit pas rester sans suite, tant elle en dit long du danger qui guette l’Europe. Peut-on continuer à laisser notre avenir entre les mains d’une poignée de despotes de la finance qui assument désormais au grand jour leur mépris de la démocratie? L’emprise des marchés financiers sur les États européens est telle qu’il était devenu inenvisageable pour les eurocrates qu’un peuple puisse avoir le dernier mot. C’est pourtant le choix qu’a fait courageusement Alexis Tsipras, en dépit de toutes les manoeuvres pour le faire capituler. La rage des Merkel et consorts n’en est que décuplée.Tiré de l’éditorial de Maud Vergnol dans le quotidien L’humanie de ce vendredi.

Michel Barrier