Le « NON » victoire de la politique sur le monde de la finance..

Le « NON » victoire de la politique sur le monde de la finance..

Le référendum de dimanche est l’arme du faible face au fort, du nombre face à l’arrogance des usuriers. Le « non » victorieux obligera à poursuivre les négociations que les Juncker, Lagarde et autres Merkel ont voulu transformer en diktat à l’approche de la date butoir de l’échéance du remboursement au FMI. Ce résultat permettra à Alexis Tsipras de poursuivre son mandat au service des classes populaires et de faire payer les riches et les spéculateurs qui sont, en Grèce comme ailleurs, une espèce protégée par le FMI. Et il résonnera comme une proclamation de dignité populaire, comme la victoire de la politique sur la finance, de l’espoir sur la condamnation à perpétuité à la soumission. L’enjeu ne se circonscrit pas aux rives de la mer Égée. Il est européen. Il serait le premier maillon brisé de la chaîne à laquelle les oligarques européens veulent river leurs peuples.Du Monde qui milite dans son numéro d’aujourd’hui pour virer Tsipras à Nicolas Sarkozy qui veut bouter la Grèce hors d’Europe, les clameurs haineuses ont envahi l’univers médiatique. Où seule au quotidien détonne l’Humanité. Donnez de la force aux voix qui disent « non ». Notre journal les fait retentir aujourd’hui.Patrick Apel Muller.

Michel Barrier