En annonçant la tenue d’un référendum, Alexis Tsipras vient d’infliger une sérieuse leçon à ses homologues européens en leur rappelant qu’il n’y a pas de fatalité à s’asservir sans résistance aux diktats des politiques austéritaires. Pourtant, rien ne lui aura été épargné pour le pousser à la faute. Mais dans le berceau de la démocratie, on ne demande pas l’autorisation aux bureaucrates de Bruxelles pour consulter le peuple qui vous a porté au pouvoir. Grâce à cette décision courageuse, ce qui se joue désormais n’est plus seulement la question du devenir économique de la Grèce, mais bien celle de l’Union européenne.
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