Si l’on retient souvent, comme on le lit dans une tribune de Jacques Chirac pour le cinquantenaire de l’événement, que « le général de Gaulle donnait aux femmes le droit de vote », c’est en fait une double faute. D’abord, comme le rappelait en 1994 Fernand Grenier, parce que : « Bien qu’il ait porté par la suite la signature du président du gouvernement provisoire, il n’est pas conforme à la vérité historique de présenter le général de Gaulle comme ayant octroyé le vote des femmes par sa seule initiative et sa seule volonté. » Mais surtout, parce que personne n’a donné aux femmes le droit de voter. Elles l’ont conquis.
IL FALLUT UN AMENDEMENT DU COMMUNISTE FERNAND GRENIER, DISPOSANT SANS AMBIGUÏTÉ QUE « LES FEMMES SERONT ÉLECTRICES ET ÉLIGIBLES DANS LES MÊMES CONDITIONS QUE LES HOMMES » POUR QU’ENFIN LES FRANÇAISES SOIENT PLEINEMENT CITOYENNES.
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