Le premier ministre peut toujours regretter la dispersion de la gauche… il en est un des plus grands communs diviseurs.

Le premier ministre peut toujours regretter la dispersion de la gauche… il en est un des plus grands communs diviseurs.

Le signal est sans ambiguïté : si le pouvoir poursuit sa politique libérale, ses amis et le pays en paieront le prix fort. Sourd au message du premier tour, indi érent à l’abstention massive de l’électorat de gauche, Manuel Valls avait assuré hier soir qu’il accélérerait ses « réformes ». Ce serait précipiter le pays dans un cul-de-sac périlleux. Le premier ministre peut toujours regretter la dispersion de la gauche… il en est un des plus grands communs diviseurs.
Il est donc urgent pour les progressistes de mettre sur pied une alternative politique, rassembleuse, qui apparaisse comme une perspective possible à notre peuple, une issue de secours face aux appétits de retour de Nicolas Sarkozy et à la menace lepéniste. À gauche, il n’y a rien de plus nécessaire. Notre peuple en a besoin.

Michel Barrier