« La gauche peut mourir », a lancé Manuel Valls.

« La gauche peut mourir », a lancé Manuel Valls.

imageComment ne pas en faire le constat quand, malgré le cri de détresse et de colère de l’électorat de gauche, un président de la République et son premier ministre s’acharnent à en détruire les valeurs, à en brouiller les repères, à la dévitaliser ? Élues la rose au poing, les deux têtes de l’exécutif en ont arraché les pétales pour finir sur un « pas du tout » destiné aux milieux populaires et sur un « à la folie » susurré au Medef, droit dans ses bottes l’hôte de Matignon tente de faire peur aux élus socialistes qui rechignent afin qu’ils taisent leur indignation.

Mais ce message s’adresse aussi à toute la gauche , aux syndicats et à toutes celles et ceux qui luttent pour un véritable changement de politique, qui mettent l’humain d’abord au cœur de leurs projets ; ils seraient ainsi responsables  de la montée de l’extrême droite. Ben voyons, il faut savoir arrêter une grève alerte François Hollande , pour paraphraser Maurice THOREZ ….c’est une posture lamentable, significative de grande fébrilité devant la montée des luttes que le président et son valet de premier ministre n’ont pas vu venir.

Michel Barrier