deux ministres de Sarkozy, qui se sont frottés aux ripostes de la population. Ils ont fait l’unanimité contre les orientations politiques qu’ils engageaient. Pourquoi auraient ils changé??? pourquoi laisserions nous maintenant faire ce contre quoi nous nous sommes battus? ensemble allons à la bataille en réélisant Daniel PAUL.
Le « plan Juppé », ambitieux projet de réforme de la Sécurité sociale présenté à l’Assemblée nationale en novembre 1995, aura valu à son auteur beaucoup d’incompréhensions. Malgré le soutien de la CFDT, les mouvements de grève (des Cheminots notamment) de novembre et décembre 1995, de défense des acquis sociaux, ont raison de sa détermination et il doit céder sur l’extension aux régimes publics les mesures décidées en 1993 par Edouard Balladur pour les retraites de base du secteur privé. Malgré cela, le reste du plan est mis en place, et participe au redressement des comptes de la sécurité sociale : hausse de la CSG, création de la CRDS (Contribution pour le remboursement de la dette sociale), fixation d’un objectif quantifié d’augmentation des dépenses d’assurance-maladie, gel des prestations familiales.
Le plan était justifié par la nécessité de respecter les critères de Maastricht à partir de 1996 et plus encore en 1997 avec le pacte de stabilité et de croissance. La France se qualifie alors pour l’euro.
Après la victoire de Jacques Chirac en 2002, il est ministre des Affaires sociales au sein des deux premiers gouvernements Raffarin (2002-2004) et numéro 3 du gouvernement. Il mène la principale réforme de ce gouvernement : celle des retraites, appelée loi ou réforme Fillon, qu’il conduit jusqu’au bout, malgré le mécontentement du peuple français. Il mène également une réforme des 35 heures. Il gagne des « galons d’homme d’écoute et de dialogue, une bonne connaissance des dossiers et l’estime des organisations syndicales ».
Nommé ministre de l’Éducation nationale en mars 2004, il entame une autre réforme qui suscite des mouvements de protestation très importants parmi les lycéens durant le printemps 2005 : de nombreux lycées sont bloqués et/ou occupés. Il abandonne la partie de la réforme concernant le baccalauréat et fait voter le reste du projet de loi.
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