Aéroport unique à DEAUVILLE???

Aéroport unique à DEAUVILLE???

L’idée a du plomb dans l’aile. Christian Fougeray, le président de la CCI du pays d’Auge, le révèle.

« on ne va pas embêter nos amis de Caen. Pourquoi le ferait-on? » et pas plus ceux du Havre, de Rouen, de Cherbourg???du moins je l’espère! et de poursuivre: » l’objectif est d’avoir une offre complémentaire…. le projet de développement de Deauville ne veut pas gêner les autres. » et encore, coté finance « on crie que les autres n’auront plus rien.Mais c’est faux ».Ces quelques mots suffisent pour montrer que l’idée de l’unification de l’offre aéroportuaire a sombré…Travaillons donc maintenant à organiser la complémentarité et la mise en réseau de nos aéroports .

Michel Barrier

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ADRAD Publié le14 h 20 min - 4 juillet 2006

L’exposé de Mopnsieur Barrier est le seul qu’il m’a été donné de lire qui prend en compte une vision à long terme de la prise en compte des transports et moyens de communication de nos régions, de façàn globale et dans le sens de l’Intérêt Général.
Je voudrais vous citer quelques courts extraits d’un commentaire d’un élu Caenais, commentaire issu d’une délibération du Conseil Régional de Basse Normandie.
"Les frais de fonctionnement (personnel, frais généraux, locaux) seront de l’ordre de 300.000 euros par année pleine. Il faudra y ajouter les coûts d’aide AU LANCEMENT DE NOUVELLES LIAISONS AERIENNES,, PROMOTION, AIDE AU DEFICIT DU CONCESSIONNAIRE) ET D’APPUI EN TERME DE PROMOTION AUX LIGNES EXISTANTES, estimés à 600.000 miille euros en année pleine. Les coûts d’investissement sont estimés à 2 millions d’euros pour 2.007.""
Commentaire de l’élu :
Faute de compagnie aérienne spontanément candidate, la Région se voit contrainte d’assumer un déficit d’exploitation très important et de participer aux frais de lancement et de promotion aux lieux et place des compagnies aériennes.
Qu’en est il de la Région de Haute Normandie ? Qu’elle soit de Haute olu de Basse, il n’est plus possible d’immobiliser des sommes qui risquent fort d’être multipliées par deux, l’expérience Deauvillaise faisant preuve, pour la réalisation d’une visée utopique et artificielle. La réalité commande : l’aéroport de Caen Carpiquet et celui du Havre, qui couvrent des bassins d’activité et d’emplois (600.000 habitants environs à eux deux, 4.800 pour Deauville) ne sont pas artificiels, et Caen en tous cas, ne coût rien.